Bonne fête M. Bessette !

Nancy et Dean sur leur voilier PAGASUS nous souhaitant une agréable traversée vers les États-Unis.

Mieux vaut en profiter pendant que la mer est calme !

 

Une belle prise : Un Spanish Mackerel

     Janis et Rick du voilier QUARTET nous ont chargés d’une mission. Ils ont trouvé à Manjack une bouteille mise à la mer. Selon eux, elle n’a pas parcouru un assez long trajet. Nous lui avons donc donné une deuxième chance ce soir dans  Golf Stream. Qu’elle vibre le savoir porteur de paix et des révélations futures par son contenu.

Bonne continuité chère bouteille messagère.

     La nuit s’installe et nous conduit à un autre temps et un autre monde nous révélant un univers magique : le jardin de l’âme ! Cette phase est mystérieuse et imprévisible. Elle est munie d’énigmes qui dorment encore dans la brume de l’infini. Le ciel est chargé d’étoiles. Et la luminescence de l’ensemble des êtres microscopiques dans la mer auréole MARSEA.

Joyeuses Pâques à tous !

Derniers moments dans les Bahamas

     Une régénération physique, un renouveau intérieur spécialement et exclusivement pour toi Francine !

     La température fraîche de ce matin a permis à Martine de nettoyer le pont au-dessus du puits à chaine tout autour du guindeau.

     Le soleil s’est ensuite pointé nous baignant dans une lumière nourricière chaude, une expression de la vie qui appelle à l’émerveillement.

     MARSEA a poussé les replis de la mer de plus en plus près du rivage… Nous nous sommes ancrés à Great Sale après avoir contourné « The center of the world rock ».

     C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli à bord Nancy et Dean du voilier PAGASUS.

Au revoir

     Les salutations faites, nous avons quitté la marina de Donny. Les signes de la main s’estompèrent au gré des nœuds qu’avalait MARSEA. Martine a fait retentir le chant de la conque trois fois aux serments qui s’entendent au-delà des mots.

Mike et Betsy Paul de GODSPEED. « God bless you! Namaste !»

     Un court arrêt à l’île de Manjack nous a permis de visiter Leslie et Bill. Audacieux et courageux nous trouvent-ils d’avoir parcouru les mers jusqu’à Cuba. Et comme plusieurs étasuniens, ils convoitent le désir de découvrir les terres cubaines.

      Nous avons eu aussi la joie et le plaisir de saluer Ginette et Normand de KAIROS 1, et Jan et Cam de TE AMOR.

     Nous avons jeté l’ancre pour se poser à Crab Cay.

Parer

     Avant que le vent se lève, nous avons replacé le génois reprisé.

Aussi un petit tour à la cime de MARSEA pour que l’on nous distingue et discerne de loin.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Rick de QUARTET

Merci à Dave de HAPPY HOURRR

 

Le repos du capitaine…

 

Musique bahamienne

     Nous sommes allés danser au Green Turtle Club où se produisait un band live avec comme chanteur Kevin. KAIROS 1, TRADE WIND, TE AMOR, OLD SAM, LADY BUG, etc., il y avait un fun fou ! Le rire était plus contagieux que la typhoïde !

Mémento

     C’était au tour de la pompe à eau douce à demander de l’attention aujourd’hui. Il a fallu la remplacer. Comme Ginette de KAIROS 1 dit : « Il a toujours quelque chose à réparer ! »

     Lors d’une marche au village, nous avons pris le temps de découvrir le « Loyalist Memorial Sculpture Garden ». Conçu de manière à reproduire l’Union Jack, ce jardin recèle 25 bustes en bronze de loyalistes et d’esclaves de différentes îles bahamiennes; deux femmes, une Noire et une Blanche, en sont les pièces maîtresses, et une plaque commémorative raconte les luttes qu’ont dû mener Noirs et Blancs pour coloniser les Bahamas. Le jardin a été inauguré en 1987 lors du bicentenaire de New Plymouth.

Réjouissances

     Nous nous sommes habillés le cœur d’allégresse pour célébrer le 2^ème anniversaire de tempérance de Donny, le propriétaire de la marina. La sobriété marque une pause évolutive, le transfert de la capacité d’agir en plaçant l’esprit dans la matière afin de nettoyer les eaux inconscientes dans un effort pour rétablir l’harmonie en se conscientisant à la juste mesure de la fraternité authentique.

Trésor

Nous poursuivons quelques travaux sur MARSEA.

     Nous avons eu l’honneur d’être invités sur le voilier TRADE WIND pour un « coffee and cake ». On nous a donné le privilège de la visite royale ! TRADE WIND est un John Alden Motor Sailer 1938 restauré. Une équipe de plusieurs hommes et femmes ont travaillé 3 ans à la réfection. Un chef d’œuvre ! Un décor harmonieux de fresques, des galeries latérales et des colonnes ioniques cannelées en bois d’acajou. Un joyau ! Et les propriétaires, Marcy et Mickael, nous ont reçus à leur table en toute simplicité et modestie. Nous étions en compagnie de l’équipage du voilier OLD SAM, Susan et Donald.

Suivez ce lien pour la restauration de TRADE WIND : http://www.youtube.com/watch?v=AwfRlHiEGFU

     Un peu plus tard en soirée, nous nous sommes tous retrouvés au bar Sundowner. Jan et Cam de TE AMOR étaient de la partie.

Laver laver !

     L’aqua-forme du matin dans la baie de Green Turtle s’est restreinte à la marche pour se rendre à la piscine. Le tonnerre et les éclairs ont fait décommander la séance d’exercices. Nos visages étaient martelés par les gouttes d’eau. Se faire chatouiller par la pluie, c’est une sorte de caresse qui ne dure que le temps que l’on offre son front, ses joues à la bruine.  

     Nous avons mis de l’avant d’autres projets. Christian a entrepris la réparation de la lumière de navigation avant du côté bâbord et Martine le nettoyage et lustrage du balcon arrière en acier inoxydable. 

Aux vertus de l’amitié !

     Futile toute parole. Éloquents nos regards. Chaudes nos accolades. Chacun a trouvé le sentier qui conduit au cœur de l’autre. Ce n’est qu’un au revoir… Assurément TANGARA et MARSEA se retrouveront à nouveau !

     C’est sous un ciel limpide et une journée en diamants que nous avons traversé le fameux bras de mer « Whale Cay » pour se rendre à la marina de Donny à Green Turtle Cay. On nous y attendait à bras ouverts !

C’est le printemps !

     Nous avons connu un grain (et même de la grêle !) avec des coups de vent (« a squall ») de 49 nœuds vers 2h15 A.M. Une autre giclée d’adrénaline a inondé nos vaisseaux… Nous étions très bien ancrés ainsi que tous les autres bateaux présents dans la baie.

     Les vents dominants des Bahamas sont du sud-est. Ils se font timides cet hiver. Les fronts froids (« cold front ») sont attendus lorsque les vents dominants pivotent au nord : ils « clock » vers le nord. Pas toujours violents particulièrement s’il n’y a pas de cellules orageuses dans l’air.

    C’est au Snappas bar que nous avons profité de la connexion Internet et des chansonniers.

 

Cordialité

     En cette journée internationale de l’amitié, nous sommes allés à Tahiti Beach avec nos amis Lucie et Jean-Claude. Nous avons fait la connaissance de leurs camarades de France du voilier Sandy.

Au loin… très loin… Nous avons cru discerner Marie Josée et Denis… Ils nous faisaient des signes de la main.

Lumineuses vacances à vous deux !

     Nous sommes ensuite traversés vers Marsh Harbour pour trouver mouillage.

Hope Town

     Hope Town est un superbe tableau composé par le phare à rayures rouges et blanches, le port protégé et les cottages à dentelle de bois colorés. Le phare en fonction depuis 1863 utilise encore un petit manchon de combustible au kérosène et une immense lentille rotative Fresnel d’origine projetant un rayon de lumière pouvant être vu jusqu’à 20 miles à la ronde.

 

 

     C’est avec Lucie et Jean-Claude du voilier TANGARA que nous avons dégusté la légendaire « Key Lime Pie » de l’épicerie Vernon. Leur slogan : « Pies ‘R’ Us »

 

Les Abacos

     C’est un pur plaisir de naviguer entre cette poignée d’îlots abaconiens qui constellent les eaux turquoise protégées et de jeter l’ancre en bordure des pittoresques Loyalist Cays.

     Nous avons pris mouillage à Elbow Cay, près de Hope Town. Ce sont encore une fois, les dauphins qui nous ont visités les premiers. Quelle chance !...

 

     Elbow Cay est long de 8 km. Ce sont les loyalistes de la Nouvelle-Angleterre et de Charleston qui ont colonisé Hope Town en 1785. Jusqu’en 1930, cette municipalité possédait l’industrie navale la plus prospère des Abacos.

Joyeuse fête aux Irlandais

     Le sommet des Bahamas, c’est ainsi que l’on surnomme les îles des Abacos, est connu comme la capitale mondiale de la navigation. Il y a ici plus de quais de marina que de chambres d’hôtel.

     Little Harbour est une plage doublée d’un port naturel en forme de croissant et protégée par le Bahamas National Trust. Le principal attrait est une Fonderie de Bronze créée par un artiste d’origine canadienne du nom de Randolph Johnston. Il est arrivé aux Bahamas en 1951 avec son épouse et leurs trois fils. Ils se sont établis ici et y ont vécu une existence de Robinson suisse pendant quelques temps. Ils ont ensuite entrepris de construire leur propre générateur d’électricité et leur fonderie. M. Johnston s’est taillé une réputation internationale au fil des ans, et ses œuvres peuvent être admirées dans diverses galeries prestigieuses des Bahamas. Il est mort en 1992, et son fils Pete lui a succédé à la tête de la fonderie. Nous sommes aussi évidemment allés au célèbre Pete’s Pub géré par Pete Johnson pour casser la croûte avec Lucie et Jean-Claude. C’est un établissement à ciel ouvert en bordure de la plage fort sympathique.

     On s’est ensuite empressé d’aller plonger sur les récifs de Sandy Cay. Un sommet dans l’épanouissement naturel, la limpidité et la perfection… une sublimation totale ! Aux milles reflets les vertébrés aquatiques à la peau recouverte d’écailles nous guident vers la Lumière de façon pacifique et respectueuse. Merci ! Merci ! Merci !

Collectivité

 

     En ce 16 mars 2013, journée 12-12 (lever du soleil à 7h16 et son coucher à 19h16), plus d’une vingtaine de navires ont quitté le Royal Island Harbour dans l’Eleuthera dès les premières lueurs du jour. Certains attendaient cette fenêtre météorologique depuis déjà 2 semaines.

 

KAIROS 1 fait partie de l’attroupement.

 

     La flottille a traversé le Northeast Providence Channel. Le nombre était assez imposant pour que les cargos et les bateaux de croisières nous cèdent le passage dans la voie maritime en altérant leurs routes.

     À Little Harbour dans les Abacos, une multitude de dauphins nous ont souhaité le bienvenu avec une valse sensationnelle. Quel personnage gai, à l’esprit vif, rempli de bonté et qui veille sur nous. Ils sont nos protecteurs dans nos pérégrinations de notre existence de navigateurs, explorateurs et aventuriers que nous sommes.

     À bord de MARSEA, nous avons rendu hommage à cette dorade et son pêcheur.

Ginette de KAIROS 1 est parvenu à faire chanter la conque dès sa première tentative.

     Nous avons aussi célébré le 40^ème anniversaire d’achat du premier véhicule de Normand de KAIROS 1 : un Duster.

Christian, Normand et Ginette de KAIROS 1, Jean-Claude et Lucie de TANGARA, et Martine.

 

 

Corrélatif

    En cette journée d’anniversaire du physicien allemand, auteur de la théorie de la relativité, Albert Einstein, nous revissons les notions d’espace et de temps. Le printemps arrive à grands pas !

     Nous avons accédé à Spanish Wells en dinghy où les espagnols ont creusé un puits d’eau douce d’où le nom. Cette ville est surnommée l’île des abeilles ouvrières parce que l’endroit baigne dans un sens de l’ordre peu commun, les rues sont propres et tout le monde est au travail. Les pêcheurs de langoustes y sont les plus nantis des Bahamas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Les cottages sont dignes de cartes postales. Nul autre coin des Bahamas ne s’y compare. Il y a peu de gens à la peau noire et plusieurs habitants ont les yeux bleus et les cheveux blonds. Il est impossible de trouver de l’alcool sous toutes ses formes sur l’île. Le sol d’Eleuthera est propice à la culture : le « panier à fruits et légumes » des Bahamas.

     Pour souper, nous avons savouré des pinces de crabe de la région : un crustacé marin dont on raffole !

 

Équilibre

     MARSEA a tenté l’arabesque au milieu de la nuit… Cette figure d’équilibre s’est imposée lorsque la brise s’est interrompue pour laisser place seulement au courant. Ce dernier nous a rapprochés du rivage… un peu trop ! La quille a d’abord touché le fond de sable… Pour finalement être la seule dans l’eau. Eh oui ! Nous étions au-dessus de l’eau… MARSEA s’hasardait entant que funambule. Après un moment, elle a perdu pied… Plouf ! Nous revoilà dans l’eau mais en position un peu désagréable… Environ 35⁰ de gîte à tribord ! Rien de tragique ni dramatique… Juste surprenant et cocasse. Dès que la marée a progressé (6 heures plus tard !) nous avons retrouvé notre posture habituelle.

      La prévision météorologique pronostique un autre front du nord. Nous nous sommes donc déplacés en compagnie du voilier TANGARA jusqu’au Royal Island Harbour à l’Eleuthera pour s’abriter. Ce havre est connu par plusieurs navigateurs avertis. Suite à notre arrivée, nous avons remarqué que plus d’un voiliers avaient changé de mouillage et ce de quelques mètres seulement… La noirceur venue, un mastodonte a fait son entrée dans la toute petite baie paraissant encore plus exiguë… De puissants projecteurs éclairaient son trajet. Tous les équipages étaient sur les ponts à l’observer avec de grands yeux ronds… Il devait faire au moins 100 pieds de longueur ! Il zigzaguait entre nous tous. Nos cœurs battaient à grands coups à l’unisson et nos glandes surrénales étaient en ébullition. Le capitaine l’arrima de main de maître. Le déchargement n’a pris que quelques minutes. TANGARA a lancé à la blague que c’était tout un brouhaha pour la livraison d’une pizza ! Ce colossal et monumental cargo a quitté la baie avec autant d’habileté sous les éloges des capitaines des voiliers ancrés dans la baie. À 2h A.M. notre « livreur de pizzas » a récidivé et a repris à nouveau son cirque.

Pur et radieux

     Les mers spectaculaires qui nous entourent sont tantôt d’une clarté absolue et tantôt d’un turquoise étincelant allant se perdre au loin dans le bleu noir d’encre de l’océan. Ces merveilles inspirent la force et le déploiement de la vie. Elles s’ouvrent, se déploient et s’épanouissent au summum de leurs beautés devant nous. Nous inspirons le parfum de cette grandeur, nous l’aspirons pour qu’elle s’élève en nous. Cet élixir de vie ravive l’Amour en passant dans la région de notre cœur et stimule un goût profond d’expression et de création de notre Essence.

     Nous avons renoué avec les huîtriers d’Amérique ; un échassier au long bec rouge orangé dont le sifflement nocturne est grossier et empathique. Il s’en trouve à Allen Cay où l’on a pris mouillage pour la nuit.

Quiétude

     Nous prolongeons notre navigation parmi l’ensemble d’îles paisibles et peu peuplées désignées du nom d’Out Islands ou Family Islands. Certains hameaux n’ont l’électricité que depuis peu, de sorte que les journées s’y écoulent à rythme plutôt lent. Les Exumas sont une chaîne d’îlots arénacés et bordés de plages isolées.

     Nous nous sommes rendus avec TANGARA à Black Point en voguant sur le banc.

Oasis

     Une balade en dinghy nous a fait découvrir des îles en apparence inhabitées mais outillée de caméras de surveillance.

      En apnée, nous avons vu une épave : une voiturette de golf abandonnée !...

      Aussi une pieuvre s’est bien moquée de nous! La présence de nombreuses conques près d’un rocher a attiré notre attention. En effet, ce mollusque céphalopode à huit bras garnis de ventouses vivait dans le creux de ce massif. À chaque perquisition de coquillages, à l’aide de ses tentacules, elle venait rechercher les mollusques. « Persévérez » s’est empressé de nous souffler un neurone dévolu à l’optimiste invétéré. Mais inaccessible, nous avons lâché prise.

     Les récifs coralliens cultivent un décor au ballet incessant des poissons multicolores valsant au gré du courant sous les projecteurs des rayons solaires. Une onctuosité et une légèreté saillante dont on ne se lasse jamais !... Une détente absolue et intégrale… En un mot : le paradis.

Frisquet

Notre position : 23⁰52.30’ Nord et 76⁰14.40’Ouest.

      Le vent frais du nord ne nous a pas empêchés de plonger dans les environs particulièrement sur l’œuvre d’art immergé représentant un piano à queue taille réelle protégé d’une sirène.

Lumineuse journée de la Femme !

Martine lève l’ancre.

     Nous nous sommes éloignés de George Town pour se rendre à Rudder Cut Cay toujours dans les Exumas Sound, par la voie de la mer.

     Il semblerait que nous sommes dans le voisinage des gens riches et célèbres. Plusieurs îles sont privées et bien surveillées : des lieux secrètement gardés !  Un exemple parmi tant d’autres : Musha Cay est à la fois une île privée et un complexe hôtelier s’offrant à vous pour la modique somme de 25 000$ par jour. Ce prix inclut bien évidement le personnel (plus de 30 employés) tous les repas et boissons, l’accès à toutes les installations ainsi que toutes vos fantaisies. Il nous fera plaisir de vous y rendre visite lors de votre séjour prochain.

La pêche du jour : des oursins.

Cet animal marin représente la vie de l’âme ayant atteint le sommet de la perfection. Il est identifié à l’esprit qui a réussi le mariage harmonieux avec sa sensibilité et son rationnel. Il annonce la réussite grâce au magnétisme qui se dégage de l’équilibre, du contrôle rassurant, qui déteint sur l’entourage. Aussi appelé châtaigne de mer ou hérisson de mer, à test calcaire globuleux, couvert de piquants mobiles, il possède des glandes reproductrices comestibles… dont nous n’avons pas trouvés !

     Nous avons accepté avec empressement l’invitation pour souper sur TANGARA. Une dorade fraîche du jour au menu accompagnée d’une sauce aux petits fruits, légumes et riz. Sans oublié les bananes sautées au rhum ! Savoureux en plus d’être en excellente compagnie ! Un accueil sincère, naturel, sans dentelle, sans artifice.

Festivités

     En 1953, la première édition annuelle de la Family Island Regatta s’est tenue ici. Les têtes couronnées dont le roi de la Grèce et Jackie Onassis, ne tardèrent pas à s’y rendre pour profiter des festivités de George Town et de la beauté virginale des îles. Nous avons donc participé aux célébrations du 60^ième anniversaire de la régate parmi 320 autres bateaux ancrés dans l’Elizabeth Harbour. La fête a pris place à la plage qu’on se plaît à surnommer Hamburger Beach en raison de son casse-croûte bien qu’elle s’appelle Church Beach.

 

 

 

 

 

 

Le goût de se laisser aller à quelques pas de danse...

 

 

Comblés

     Le monde scintillait aujourd’hui comme un diamant de neuf carats.

     Avec joie, nous sommes allés plonger avec Lucie et Jean-Claude du voilier TANGARA. Toujours une renaissance et une découverte intérieure, une émotion qui germe et que l'on caresse silencieusement dans les profondeurs de la mer. Cette puissante matrice qui surveille chaque naissance mystique des humains avec tous les pouvoirs de la force vitale universelle.

     De retour sur MARSEA, Martine a dégusté un plat de maïs soufflé. « La madame était ben contente ! »

     Christian s’est trouvé un ami pour plonger autour du bateau.

Bastien du voilier VIRAGE et Christian

   

     Sur la plage, une table du paradis a été composée avec les amis de la baie soient Kati, Rick et Hokulani du catamaran MAKANA, Julianne, François, Annabelle et Bastien du voilier VIRAGE, Margie et Bill du catamaran COOL CAT, Robin et Corbett du voilier COOKIE MONSTER, Diane et Bob du catamaran ONE OF A KIND et l’équipage de MARSEA. Paysages ensoleillés, firmaments bleutés, panoramas verdoyants et paradisiaques, échanges agréables et des mets délicieux faisaient partie du buffet !

« Immortality »

 

 

     Nous avons terminé la soirée sur le voilier VIRAGE en compagnie de l’équipage ainsi que celui de MAKANA.

Feu, feu, joli feu

     Avec exaltation joyeuse et excitation, Hokulani nous a sollicités pour faire partie de l’équipe de MAKANA pour une course aux trésors prenant place en après-midi. Nous avons évidemment acquiescé à son désir. Le rallye s’est avéré être une kyrielle d’éléments à aller quérir le plus rapidement possible. Des amis nous ont prêté main-forte. Un divertissement captivant !

Notre équipe : Christian, Martine, Annabelle de VIRAGE, Hokulani, Katie et Rick de MAKANA.

     Le souper s’est déroulé entre amis sur la plage autour d’un feu de camp. Le feu, symbole de la création d’amour, réchauffe et éclaire l’esprit pour alimenter la renaissance et la sagesse divine. L’intuition prend place, le contact des esprits s’ajustant à la dimension de l’éternité.

Un autre front

      Après avoir analysé les prévisions météorologiques, considéré et examiné les environs, nous avons délibéré. Notre décision : changer notre mouillage vers le littoral opposé de notre localisation initiale.

Hokulani du catamaran MAKANA, nous a gratifiés de son sourire capable d’illuminer tous les Bahamas !

     En après-midi, il y a eu une régate autour de l’île et une dépression atmosphérique a pris force dès la course terminée. Des vents du nord-nord-ouest de 27noeuds et à certain moment l’indicateur de vitesse révélant des hausses jusqu’à 38 nœuds ont fait rage avec frénésie jusqu’à 3h du matin.  De grosses lames déferlantes et des tourbillons d’écume blanche à la crête ont été surveillés de notre nid d’amour. De l’autre côté de la rive, les lumières d’ancrage des nombreux bateaux sont tels des réverbères de ville se découpant en feux follets sur la montagne… jusqu’à ce que tout devienne brumeux. Et dire que plusieurs navires ne sont pas éclairés puisque le party de remises des prix de la régate prend place dans un restaurant de la ville.

     Dans cette autre trame de notre périple, à l’intérieur de notre base protectrice, nous traversons et redécouvrons nos forces latentes en stabilisant nos sentiments et projets, en symbolisant nos aspirations intérieures, nos buts à atteindre. Les voyages sur l’eau… un dépassement perpétuel !

George Town

     George Town est un gigantesque port où plusieurs navigateurs y passent leur hiver. Les bateaux s’y comptent par centaines. Jadis, ce port a été mis à profit par les pirates et, plus récemment, par des vaisseaux de guerre britanniques.

     En fin d’après-midi, nous avons participé à notre tout premier « dinghys à l’épaule ». Nous étions une cinquantaine d’annexes amarrées les unes aux autres à jaser et à partager des hors-d’œuvre.

 Un 5 à 7 sur l’eau !