lundi 28 janvier 2013

Cuba

     Cuba a une superficie de 109 886 km2. L’archipel de Cuba est formé de deux îles principales soit Cuba et l’Île de la Jeunesse, et plus de 4000 îlots. Il y a 14 provinces comptant 169 municipalités.   

     Nous avons loué une voiture avec nos amis, Lucie et Jean-Claude du voilier TANGARA. Nous avons débuté notre visite par un arrêt à Guardalavaca. On s’est ensuite dirigé vers Antilla située dans la Baie de Nipe en sillonnant une campagne verdoyante, bordée par des plantations de bananiers et de cannes à sucre. Nous sommes revenus à la marina de Puerto Vita en passant par la ville de Holguín, une des plus grosses villes de Cuba et aussi appelée la Ville des Parcs.
 

dimanche 27 janvier 2013

Éblouissantes crevettes bruyantes

     Tous navigateurs ont déjà entendu ce fameux crépitement sous la coque… Et chacun y va de sa propre théorie…. Bruit de pluie provenant du dessous de la coque, écho du ressac lointain dans les lagons, bruit ambiant propagé sous les eaux, la polymérisation, les poissons qui mangent le filmologique de fooling qui se dépose sur la carène, ou encore un peu plus lyrique, ce sont les sirènes qui appellent leurs amants ou les crevettes qui claquent des doigts en dansant et les moules les accompagnent en jouant des castagnettes. Olé ! 

     Selon le monde scientifique, ce véritable brouhaha est le bruit des crevettes claqueuses Alpheus heterochaelisi. Ces crustacés de quatre à cinq centimètres de long perturbent les communications sous-marines et compliquent sérieusement la détection acoustique des submersibles et des navires. Ils sont même l'une des principales sources de bruit au fond des océans tropicaux et on en trouve jusque dans la mer du Nord. Pendant longtemps, scientifiques et militaires ont cru que le bruit émis par le crustacé provenait du choc entre les deux mâchoires de l'une de ses deux pinces, nettement plus grande que l'autre. Mais le niveau sonore constaté - qui dépasse les 200 dB pendant une infime fraction de seconde -, découvriront les chercheurs par la suite, ne colle pas avec l'idée de pinces qui «applaudissent». Aussi ce bruit se doublerait d'un feu d'artifice de lumière, même s'il est trop faible pour être observé à l’œil nu.
La pince de la crevette projette de l'eau à près de 100 kilomètres par heure, une vitesse telle que survient le phénomène de cavitation: l'eau se vaporise localement dans le jet et forme une bulle. Quand la vitesse du jet ralentit, la bulle implose et émet une petite onde de choc.
Chez la crevette, la cavitation serait un moyen d'éloigner les prédateurs, notamment des petits crabes, voire de les tuer. Et ses performances sont impressionnantes: près de 30 000 claquements de pince par seconde. Le son émis par les bulles coïncide avec l'émission d'une lumière. Si brève, sans doute de quelques milliardièmes de seconde, et très faible. Les chercheurs ont choisi de baptiser le phénomène «crevettoluminescence». L'existence de cet éclair de lumière signe la présence d'une forte chaleur et de pressions élevées au sein de la bulle. On peut constater dans les bulles une température atteignant 7 000 degrés et une pression de cent fois celle de l'atmosphère. Ces bulles sont donc le siège de réactions chimiques très particulières qui sont étudiées pour dépolluer l'eau. Quant à la crevette claqueuse, rien ne dit qu'elle utilise cette lueur pour se défendre. Elle est indétectable à l'œil. Il s'agit seulement d'un effet secondaire de la cavitation. Les crabes indésirables sont donc «sonnés», mais pas éblouis.
Le phénomène de cavitation est redouté des constructeurs de bateaux et de sous-marins, car il provoque une érosion des hélices et facilite leur détection acoustique.

     « C’est tout ce que j’avais à dire sur ce sujet. » comme dirait Forrest Gump dans l’excellent film du même nom (récipiendaire de six Academy Award) que nous venons de visionner à nouveau à bord de MARSEA.

samedi 26 janvier 2013

El mercado


     Tantôt en charrette, tantôt en autobus ou à pieds ou encore dans une boîte de camion, nous nous sommes rendus au marché public typiquement cubain de Santa Lucia.
     Le transport en soit a été toute une expérience!


 
     Faute de toujours trouver les mots appropriés, un sourire et une poignée de main concluaient nos transactions. Des mains parcheminées de dur labeur… Nous sommes repartis des sacs plein de légumes frais et le cœur gorgé d’expressions rayonnantes.

vendredi 25 janvier 2013

Bienvenido en Cuba !

     En fin d’avant-midi, on nous a invités à rentrer dans la marina Puerto Vita.

     Se sont succédé à bord de MARSEA, le capitaine de port, le médecin et deux personnes du ministère de l’agriculture. Nous avons finalisé les papiers au bureau de l’agent de service d’immigration vers 16h30. Tous nous ont reçus avec un chaleureux accueil !
 
     Nous pouvons maintenant circuler librement dans tout Cuba. Nous devons garder MARSEA dans une marina si nous souhaitons mettre pied à terre puisqu’ancrés, il est interdit de quitter le bateau.

jeudi 24 janvier 2013

Camarades dévoués


     Avant même que les premières lueurs du jour apparaissent à l’horizon, la formation de l’ensemble des navires étaient en partance direction Cuba. Nous étions 6 voiliers : Les TO COOBARRA !

Le catamaran OUTSIDER AUSTRALIA
 
Le catamaran STICKY PAWS
 

Quelle vivacité, cette chère MARSEA !
 
     En cours de route une quinzaine de dauphins sont venus nous contacter. Des éclats de rire ! À l’unisson, ils se sont laissé entraîner dans une farandole débridée où seule la spontanéité dictait leur chorégraphie. Aux liens intemporels qui se nouent en ces instants de retrouvailles, le langage du cœur s’impose. Un déploiement d’Amour et de Joie de l’Âme !

     Nous avons parcouru 67 mn en 11 heures sur une mer entrecroisée flanqué de quelques grains soit des averses soudaines et des coups de vents violents et subis.

     C’est le capitaine de MARSEA qui a vu le premier les montagnes au loin de Cuba. C’est alors que Jan du voilier TE AMOR a chantonné sur la radio VHF Quand le soleil dit bonjour aux montagnes.

Une daurade prise à la dernière minute avant de rentrer au port.
     Nous sommes rentrés à la Bahia Vita à Gibara à Cuba où l’on s’est ancré en attente de passer les douanes demain.
Position : 210 04’ Nord et 750 57’ Ouest.

mercredi 23 janvier 2013

Autre patrie

     Les Ragged Island sont situées juste au sud du tropique du Cancer, soit un des deux parallèle du globe terrestre de latitude de 230 26’ Nord le long duquel le soleil passe au zénith lors de certains solstices.  
 

     La flottille  se met en branle pour un départ incessamment vers Cuba.
Lucie et Jean-Claude de TANGARA et Martine tente d’avoir une connexion Internet.

mardi 22 janvier 2013

Exiguïté

 
La transparence de l’eau nous permet de voir exactement où est située notre ancre.

 
Nous avons navigué en mer jusqu’à Duncan Town avec TANGARA.

Duncan Town est la seul municipalité dans toute la chaîne des Ragged Island. Ils y habitent environ 100 personnes.


 





 

 
Ces marais salants attirèrent les premiers colons, qui connurent des jours fastueux dans les années 1860, et le sel a depuis toujours été l’âme même de cette île qui ne reçoit que peu de touristes.


lundi 21 janvier 2013

Ardent


     En cette journée caniculaire, il fait bon de mettre les pieds à l’eau.
     Le groupe de nomades a poursuivi la route jusqu’à Flamingo Cay. Il est mentionné dans les cartes qu’il y a deux palmiers sur l’île… Suite à l’ouragan Irène, il est maintenant seul à faire la sentinelle.

 
     Une fois ancrés, nous sommes tous partis à la pêche… Des Bahamiens avaient passé avant nous !... Mais quand même quelques poissons, conques et langoustes nous y étaient destinés. Et quelles merveilleuses découvertes et expériences de toutes les couleurs de se retrouver parmi tous ces poissons… Sublime sensation… un voyage paroxysmal dans les profondeurs des îles intérieures !...

Bonne fête Shammy!
     Si les couchers de soleil étaient commercialisables, Ragged Island ferait sans nul doute tourner à eux seuls le tourisme bahamien !

     A pris place une table du paradis sur OUTSIDER AUSTRALIA, un magnifique catamaran de 49 pieds, en compagnie des gens de TANGARA et TE AMOR. Notre met cuisiné  a été le poisson du jour soit un Hug fish cuit sur le BBQ. Délectable !... Les coupes se sont levées jusqu’à tard en soirée.

dimanche 20 janvier 2013

Expédition

 
     Nous avons largué les amarres dès les premières lueurs du jour. Notre confrérie comportait quatre navires : TE AMOR chef de fil, suivi de MARSEA, accompagné de TANGARA (Lucie et Jean-Claude, un retraité et ex-confrère de travail de Christian) et le dernier mais non le moindre, OUTSIDER AUSTRALIA.


TE AMOR
 

 
 
 
 
 
TANGARA
 

 
 
 
 
 
     Nous avons ainsi parcouru 50 milles nautiques pour nous rendre à Water Cay dans les Jumento Cays de l’archipel de Ragged Island. Ce chapelet d’îles baignant dans des eaux turquoise peu profondes est un atoll des mers tropicales.

Notre position : 230 01’Nord 750 42’ Ouest.

     Nous nous sommes tous retrouvés en fin de journée à bord de MARSEA le temps d’un 5 à 7 prolongé.

samedi 19 janvier 2013

Rencontres


     Nous voilà arriver à George Town, la capitale des Exumas. Elle s’étend le long d’une route circulaire qui fait le tour du lac Victoria, à l’intérieur des terres.
     MAKANA est rentré au port au cours de l’après-midi. Quelle joie de se revoir !... Câlins fervents nous plongeant dans un monde limpide comme une eau de source ! Hokulani… Il n’y a pas plus beau chef d’œuvre qu’une enfant !... Nous lui avons remis un cadeau de Noël spécialement offert par la mère de Martine. Donner un jouet à un enfant c’est comme si ce geste nous permettait d’entrer un tout petit peu dans son monde et partager quelque chose qui lui est très intime, un petit coin de voile levé sur tant de mystères chez l’enfant.
 
Entre Katie et Martine la promesse de demeurer en contact a été renouvelée avec un enthousiasme décuplé.

     Nous avons cassé la croûte sur TE AMOR avec des amis, tous de la Nouvelle-Écosse. Les échanges étaient généreux et l’action de grâce fervente. L’appétit et la curiosité se faisaient concurrence assaisonnées d’humour et de taquineries.

Rose et Frank (absent sur la photo) du voilier LOCAL KNOWLEDGE, Jan et Cam Albright du voilier TE AMOR, Dick et Deb Ward du voilier AR SGRAIL et les joyeux marins du motor sailer MARSEA.

vendredi 18 janvier 2013

Haut en couleurs


     Suite à la quiétude d’une autre nuit étoilée, une ligne fuchsia se dessine à l’horizon. Les oiseaux ont repris leurs gazouillis et des parfums s’exhalent timidement. MARSEA se dirige fièrement vers l’océan par le bras de mer Galliot.

Un Mahi-Mahi dans toute sa splendeur.
 
La rédactrice à l’œuvre !
 

jeudi 17 janvier 2013

Intimiste


     De connivence avec elle, MARSEA nous a conduits au Galliot Cut au sud de Big Farmers Cay.

      Nous étions empressés de découvrir les fonds marins… Intimidés par un requin, nous avons opté pour un deuxième récif où nous attendaient langoustes, tortues de mer et raies gigantesques… et un autre requin qui a choisi de ne pas nous tenir tête. Au fond de la mer, c’est la valse de la vitalité et de la sagesse. Un envol pour l’âme et l’esprit, une jouissance de la vie opérée avec la magie d’un autre monde… la plus puissante matrice du monde !... La mer est le prélude de la terre où circule la vérité prête à féconder. Elle est inspiration et encyclopédie de référence de la vie en soi. Cette immensité nous fait découvrir des trésors, des cités souterraines. Elle nous initie à la vie intérieure, nous ramène à l’âme limpide qui se rajeunit de vie éternelle.

 

 
 
 
 
 

 

Une volumineuse sauterelle sur MARSEA
 

mercredi 16 janvier 2013

Histoires de pêche



À Black Point s’adosse une guirlande de maisons aux couleurs des plus variées.
     Un rémora a cru pour un instant que Christian était une raie… Ce poisson qui possède une ventouse qui lui permet de se faire transporter par d’autres poissons, et même par des bateaux parfois.

Les premiers crabes de la saison.
Savoureux !... Les farfelus frères Dupont dans la bande dessinée de Tintin renchériraient: « Je dirais même plus : c’était SAVOUREUX ! »
Selon la civilisation du Cambodge, réussir à s’approprier un crabe présage que nos souhaits seront exaucés.

     Sous les reflets argentés que dessine la lune sur les eaux calme de l’océan, Christian à l’aide d’un filet de pêche à récolter une seiche, un mollusque marin voisin du calmar. Elle a alors sécrété de la sépia, liquide noir projeté lorsqu’elle est attaquée, autrefois utilisé comme matière colorante pour le dessin et le lavis.

 

mardi 15 janvier 2013

Changement


     Nous avons délaissé l’estuaire de Staniel Cay pour aller entendre le chant des vagues qui viennent lécher le rivage de Black Point de Great Guana Cay.

Le temps d’une coupe de cheveux.
 
     Toujours un spectacle inoubliable que ces couchers de soleil qui couvrent la mer de poudre d’or !

Ian, Chris et Wendy d’Australie à bord de MARSEA.
 

lundi 14 janvier 2013

Détente assujettie


     Le résumé de notre journée : repos !... Suite à un malaise au dos, notre cher capitaine a consenti à se faire dorloter et recevoir les bons soins de sa partenaire. Entre les roupillons ont pris place quelques massages et amplement de temps consacré à la lecture.

dimanche 13 janvier 2013

Retour à la Source

Il passait par là…
 


     Nous avons débuté la journée par la reconnaissance des lieux. Staniel Cay est une île où se côtoient toutes les couches générationnelles et les classes sociales.

     Nous avons assisté à la célébration du dimanche à l’église Mt. Olivet Baptist. Un spectacle haut en couleurs ! Les paroissiens étaient vêtus de leurs plus beaux atours agencés du chapeau jusqu’aux souliers en cuir patin. On nous a réservé un accueil des plus chaleureux. Chants, musique et danse faisaient partie intégrante de la cérémonie religieuse. Les visages illuminés, les plus belles prophéties s’enchaînaient, couronnées d’humour. Clôturée d’accolades et d’étreintes qui savent mieux dire que les mots !...

     L’attrait le plus branché du coin est sans contester la grotte Thunderball où ont été mis sur pellicules des prises de vues dans les films hollywoodiens Thunderball et Never say never again mettant en vedette James Bond et aussi dans la comédie Splash. Notre excursion en plongée-tuba nous y a fait voir des poissons tropicaux multicolores scintillant sous les rayons de lumière filtrés par les trous dont la voûte est percée.  Dans ce lieu mystérieux, cet antre où l’on vit une réminiscence fœtale… un retour dans le sein de notre Mère- Terre nous sommes portés par une vague… celle d’être heureux, amoureux, suave symbiose !...

samedi 12 janvier 2013

Puissance de l’intensité


    Nous avons sillonné les îles pour accéder à Staniel Cay. Règne une ambiance bien spéciale au Staniel Cay Yacht Club où la langue ne favorise pas toujours la communication mais la passion du football rassemble les fans ! Un plaisir contagieux !… Un appel au silence… À l’intensité du moment… Touch down lors des dernières 30 secondes !

     Au retour vers MARSEA, chaque étoile nous apparaît comme un diamant qui scintille… Nous sommes séduits par la beauté d’un spectacle qui se renouvelle à chaque instant. Le ciel, la nuit sont des joyaux. Lorsque les étoiles se rassemblent, elles forment une grande avenue lumineuse : la voie lactée. Celle-ci ouvre la porte et indique la voie pour tous nos rêves de toutes les dimensions. Suivons la voie du cœur ! Sourions pour être à notre tour une véritable étoile, un diamant sur cette Terre !

vendredi 11 janvier 2013

Enchantement et délice


     Le zéphyr matinal a caressé nos visages… Quelle jouissance gracieuse !

     Un mouillage dépeuplé et isolé… L’impression d’un au-delà… Une thébaïde édénique …Une seule idée en tête : ne pas perdre la moindre pépite de ces moments en or tant convoités…

     Quant aux merveilles sous-marines, elles revêtent ici la forme de jardins récifaux en eaux peu profondes foisonnant de toutes sortes de poissons tropicaux plus colorés les uns que les autres. Maintenant s’inscrit sur notre liste « Nice to have » une caméra submersible pour en retenir des soupçons.

     Une autre scène féerique impressionnante s’est exposée à nous lorsque le ciel a pris un bain de feu. Contemplation romanesque !

     Nous avons dégusté des langoustes braisées entières sur le B.B.Q. accompagnées de quinoa mijoté à l’eau de noix de coco. Exquis !