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janvier au 4 février 2013
Toujours en compagnie de Lucie et Jean-Claude,
nous poursuivons notre visite de cet État de l’Amérique centrale, constitué par
la plus grande des Antilles.
Après un petit dîner pris dans un parc à
Las Tunas, notre véhicule de location a manifesté des faiblesses… Des arrêts
périodiques non volontaires ! C’est à la ville de Camagüey qu’un ange
semblait nous attendre… Un jeune homme nous a guidés vers une maison coloniale
où l’on nous a accueillis pour le repas du soir et pour la nuit. Il nous a
également servi d’interprète au bureau de location de voitures. C’est dans le
garage de l’auberge que les mécaniciens ont réparé le véhicule : le
filtreur à essence était encrassé. Cette mise au point semble avoir rectifié le
problème pour en causer d’autres mineurs mais quand même désagréables soient
l’indicateur du niveau d’essence ne fonctionnait plus et le joint d’étanchéité n’était
plus hermétique donc provoquait des pertes importantes de carburant sous le
siège arrière.
Le lendemain, nous avons fait un tour de
la ville de Camagüey. C’est à Ciego de Avila que nous avons pique-niqué. À
Sancti Spiritus, nous avons quitté la grande artère pour se diriger vers
Trinidad. À l’entrée de la ville, on a profité d’une vue panoramique nous
permettant de découvrir un vaste paysage de montagnes et de plantations de
cannes à sucre, de bananiers, de café et un peu de feuilles de tabac. La région
a pourtant été récemment ravagée par un feu de forêt. Nous avons encore reçu
facilement de l’aide pour se trouver une place où loger ainsi qu’une référence
d’un excellent restaurant duquel au cœur se dressait fièrement un immense
arbre.
Nous ne pouvions quitter Trinidad sans
jouir de ses plages !... On a dîné à Cienfuegos avant de se diriger vers
la capitale du pays : La Havane. Nous avons loué une chambre dans une
maison cubaine. M. Raphaël et Mme Isabel ont été des plus accueillants !
Nos voisins de chambre sont de l’Argentine, tandis que des gens de Vancouver et
du Danemark se retrouvaient au même restaurant familial que nous en soirée.
Nous avons débuté nous exploration avec M.
Raphaël pour ensuite poursuivre à pied la partie coloniale et en autobus pour
un plus grand circuit. Il est désolant de constater la détérioration et la
dégradation des bâtiments… Plusieurs sont réduits en ruines. Une ville dévastée
en déliquescence totale…
Nous
avons grandement apprécié le vent frisquet… Il nous aurait été intolérable de
circuler dans une ville aussi polluée à une température accablante. Tout est
parfait !
Les havanais regroupent près de 20% de la
population cubaine. La Havane est le principal port et la métropole économique
de Cuba. Évidemment, nous sommes allés faire un tour à la marina Hemingway
avant de quitter la capitale.
C’est en cherchant quelque chose qui
flatterait notre palais, qu’à Matanzas, nous avons découvert un petit
restaurant cubain directement sur le bord de la mer. Un délice ! Nous
avons fait une courte saucette à Varadero, connu selon certain dires pour les
plus belles plages du monde. Nous avons ensuite poursuivi notre route le long de
la côte. C’est dans le milieu de nulle part, entre deux villages de style Far
West, au bout d’une rue sans issue, que nous avons déniché un hôtel avec une
Station balnéaire. Eh oui ! Une source d’eau thermale de 45 degrés Celsius
à un débit de 25 litres par
seconde : le plus grand centre d’Amérique latine !
À plusieurs reprises le long de notre
itinéraire, il y avait des postes de contrôle sanitaire : on nous lavait
les mains avec du savon liquide ou de l’eau de Javel. Louables à première vue
mais la pertinence est matière à discussion lorsque nous constations la non
salubrité des lieux publics. Ces mesures ont été mises en place considérant
l’avis de choléra émis par le ministère de la Santé.
Les routes secondaires sont peu ou tout
simplement ne sont pas agrémentées de directions routières… Seules les traces
de pneus au sol nous dictent le chemin à suivre ! Une « opération
minoune » à Cuba mettrait au rancart assurément 90% des véhicules
routiers… Seules les automobiles en location ne font pas défaut au niveau de
leurs dispositifs d’échappement. Nos systèmes respiratoires sont mis à rude
épreuve !
Le 3 février, à Las Tunas, Christian a
visionné le Super Bowl… en espagnol ! Peu importe la langue, la fièvre du
sport se justifie ! Le sommeil nous a ensuite pris en otage jusqu’à
l’aube.
Nous avons couronné notre voyage
touristique par la montée au Castillo del Morro à Santiago de Cuba. Ce château
a été construit en 1638. Nous sommes restés frapper d’admiration et d’étonnement devant la splendeur du
belvédère s’offrant à nous : une ouverture sur la mer comme toile de fond
une chaîne de montagnes prépondérantes.
Sur le chemin du retour, nous avons connu
la pluie et le brouillard dans une obscurité presque totale au travers les
piétons, les cyclistes, les charrettes, les vaches, les taureaux, les chevaux
et les nombreuses chèvres. Ouf !
Nous avons parcouru 2300 Km
terrestres.