Florida !

Christian est radieux !... En short, nu-pieds et la porte patio grande ouverte !... C’est la Floride !

Nous avons pris pied à Véro Beach pour quelques jours.    

Journée illuminée

     Nous avons circulé au travers des lagons entourés d’îles des mers tropicales formées de récifs coralliens.

Pas cher ! Pas cher !... À qui la chance ?

 

Martine s’amuse comme un enfant avec ces mammifères marins, les dauphins, au facultés psychiques impressionnantes. Quelle joie intense et expansive !

Rampe de lancement des navettes spatiales et des fusées à cap Canaveral. On se souvient de l’explosion en vol de « Challenger » le 28 janvier 1985 provoquant la mort de 7 astronautes.

     Le mouillage s’est fait à Cocoa Beach soit l’emplacement prescrit pour les vacanciers se transportant par bâtiments de navigation et désirant accéder aux attractions d’Orlando dont l’œuvre de Walter Elias Disney et ses successeurs ainsi que le Centre spatial J.F. Kennedy situé à cap Canaveral.

« On the road again ! »

Pélicans blancs d’Amérique faisant leurs ablutions.

     Daytona Beach nous est octroyé via la voie intercostale. En tentant de se rendre au lieu d’ancrage la quille a coudoyé le fond bourbeux… La puissance du moteur et le propulseur d’entrave ont permis à notre excellent capitaine de sortir MARSEA de se merdier sans fracas.  

    Nous avons reçu la famille embarquée sur MAKANA pour souper. Au menu : daurade cuit sur le grille (Mahi-mahi), crevettes locales, banane plantain et salade de chou, le tout arrosé d’un bon vin et accompagné de musique à la créole.

Halte

     Une journée de pause après une sortie au large et une entrée vertigineuse dans le bras de mer de St-Augustine d’autant plus qu’une bouée était manquante et que le soleil nous éblouissait…

     St-Augustine, la plus ancienne ville des États-Unis, est un lieu historique où il y fait bon de déambuler. Le modernisme s’entrelace avec les bâtiments ancestraux. Le fort Matanzas, construit en 1742 par les espagnols démontre bien l’influence castillane de la région.

Bridge of Lions

 

     Le climat tropical a accordé à Christian le privilège de vêtir son maillot de bain… Sans bas de laine !...

Why not, coco-nut ?

     Nous avons voyagé conjointement avec MAKANA sous un ciel bleu qui a su garder les flots de bonne humeur. Merci Sr. Mariette de nous garder dans vos prières journalières !

     Nous avons vogué au sein des rayons de la lune… Une multitude de lumières émergeant des eaux… Sous les projecteurs de cette scène nous déambulions doucement en toute légèreté et tranquillité. L’osmose avec les astres nous permet une communion intime avec la star de notre vie : soi-même !... 

Coucher de lune sur la mer

 

    


     Rick, le capitaine de MAKANA, a pêché un thon de 6 livres. Il semblerait qu’il y aura des sushis dès que nous parviendrons à destination.  

    


     Nous avons parcouru en mer 162 mn en 24 heures de Charleston en Caroline du sud à Fernandina Beach en Floride au lieu de sillonner 280mn en quelques jours dans le canal intercostal de la Géorgie. Et pourquoi pas poursuivre ?... Nous avons donc atteint St-Augustine en Floride par son bras de mer, 65mn plus loin, lundi après-midi.

Un grand pas

 

     L’œil ne capte pas tout, mais le cœur, oui. L’appareil photo en retient des soupçons…

 

     Christian a distingué le dorsal d’une baleine à l’horizon. Avec tout le respect que nous lui accordons, nous la préférons au loin en raison de sa corpulence.  

Coucher de soleil en mer

D’autres projets…

 

     Nous prenons racines à la marina Charleston Maritime Center. Cette métropole de la Caroline du Sud est le quatrième plus grand port de marine marchande de l’est des États-Unis.

Ravenel Bridge : le plus long pont suspendu en Amérique du nord.

 

     Nous occupons notre après-midi et soirée aux préparatifs pour un autre grand passage. À suivre…

Abracadabra !

     Le ciel est peuplé de cumulus et de cirrus fibratus laissant place à notre imagination pour créer une variété de configurations. Des motifs, des paysages et des silhouettes s’articulent et s’estompent. Preuve indéniable que les anges existent !

     Nous avons épié, pour la première fois, des ibis blancs aux longs becs rouges incurvés à l’orée d’une lagune.

     Nous nous sommes immobilisés dans la baie de Dewees, 15 mn au nord de la ville de Charleston après dix heures de navigation et 72 mn sur les eaux calmes et paisibles de l’intercostal avec un courant favorable.

 

Action de Grâces à nouveau !

Jour férié très festoyé par les états-uniens !

Grande aigrette nuptiale.

     Deux ponts parmi les douze que nous avons croisés au cours de notre parcours de la journée : 

Barefoot Landing Swing Bridge.

Grandes Dunes Bridge. Les lampadaires ont retenu notre attention. Richard, nous t’invitons à les focaliser.

     L’équipage a conclu son déplacement dans la baie Cow House derrière l’île Richmond, non loin de Georgetown en Caroline du Sud.

     Rick, Hokulani et Martine ont hissé le capitaine de MARSEA au zénith de son mât. Christian y a remplacé la lumière d’ancrage par une « DEL » : une modification corrigeant une requête d’ampérage désormais considérablement réduite. Cette opération a nécessité deux ascensions.

Tôt et tard

     Calme mais jamais monotone…

Décorations de Noël des plus originales :

 

 

 

 

 

 

Début de l’automne à Southport, Caroline du Nord

 

Bar où avait eu lieu le party de fin de saison en 2006 ! Savoureux souvenirs !

Pélicans réchauffant leurs palmures aux doigts.

Petits vautours d’Amérique tropicale : urubus à têtes rouges:

 

 

 

 

 

Les voisins s’enorgueillissent !...

 

Baie de Calabash dans la municipalité de Little River à la frontière de la Caroline du Sud. Nous y avons contemplé l’inclinaison de l’astre solaire.  

     Nos voisins, le capitaine, Rick, sa conjointe, Katie, et leur jeune fille, Hokulani nous ont invité à partager un délectable repas sur leur catamaran, MAKANA.  

Katie, Hokulani et Rick à bord de MAKANA.

 

« Surfing in USA »

Regardez de plus près…

On rigole à Wrightsville.

 

On poursuit

     Cette nuit, nous étions préoccupés par les rafales… Un peu d’accalmie à l’aube sans plus…

     À ce jour, depuis notre engagement dans le canal intercostal à Norfolk en Virginie, nous avons franchi 2 écluses et circulé sous 27 ponts dont 17 se sont actionnés pour s’écarter,  se soulever ou pivoter nous autorisant l’accessibilité au cours d’eau. Il s’avère que certains ont des heures d’ouvertures très formelles et se reposent lors de vents de plus de 30 milles/h. Nous devons donc lors de la planification de notre route tenir compte de notre vitesse influencée par les courants, les marées et les vents pour parvenir aux  liaisons des artères terrestres juste au bon moment et ainsi ne pas piétiner aux abords souvent avec maints autres navires.

     C’est à Wrightsville que nous implantons notre petit nid d’amour. La principale attraction  de cette agglomération est la plage.

     De plus en plus de sable et de palmiers !!!... Malgré que la chaleur manque de ferveur… seulement que de maigres degrés au thermomètre !

Journée pluvieuse

     En dépit de la pluie (nous apprécions grandement le poste de pilotage intérieur !), nous avons sillonné l’intercostal pour se rendre à la baie Hammock en plein cœur du Camp LeJeune, propriété d’un corps de marine de l’État fédéral. Interdiction de toucher terre !

     Au cours de la randonnée nous avons assisté à une représentation féérique d’une chorégraphie de ballet classique interprétée par une centaine d’hirondelles… Gracieux et d’une illustre candeur !...

Sans mot…

    Beaufort, fondée en 1709, est une charmante ville et un important port de mer de la Caroline du Nord. Durant l’automne, les voiliers dominent la scène. Plusieurs s’y préparent pour faire le voyage de 4 jours directement jusqu’aux Bahamas.

     À notre approche, deux dauphins olympiens nous ont accompagnés. Leurs cabrioles et leurs prouesses ont fait rire Martine aux larmes !

Poneys sauvages paissant le long de la berge de Carrot Island, près de Beaufort.

   

Enchanteur

Des palmiers !!!... Connus comme étant un arbre des régions chaudes du globe !

Les chevreuils s’empressent de détaler à la vue de l’ombrage du mât de MARSEA… et de l’œil du chasseur qui les a décelés et qui a eu l’agilité de les capter sur pellicule.

Nous étions au centre du défilé de 14 voiliers. Vaut mieux laisser les autres frayer le chemin !

Pamlico River sous le charme et le rayonnement de l’étoile solaire.

Ce cormoran a décelé l’emplacement idéal pour se faire assécher les ailes.

    Nous avons fixé domicile juste avant l’obscurité dans la Baie Broad en bordure de la rivière Neuse au Nord de la ville Oriental.

Rassemblement

     Une ribambelle de voiliers a quitté Elizabeth City tôt ce matin. Nous faisions partie du cortège profitant des vents propices pour pénétrer de part en part le Détroit de Albemarle. Ce bras de mer resserré entre deux terres nous a conduits au seuil de la rivière Alligator. Nous avons jeté l’ancre pour la nuit à son embouchure.

     Les talents de Christian ont permis aux propriétaires de Felix de rétablir le contact électrique de leur guindeau, le treuil servant à virer la chaîne de l’ancre.

Prospecteurs

     L’éclusier du South Mills Lock a assuré les manœuvres des portes et des vannes pour nous permettre de redescendre en douceur une marche de 8 pieds et ainsi quitté le Dismal Swamp Canal.

 

    

 

 

 

 

    

     

      Le cours sinueux de la Pasquotank River nous dévoile peu à peu de nouvelles trouvailles. Nous sommes en expédition d’exploration.

     Nous avons conclu la croisade de la journée à Elizabeth City où l’on accueille les plaisanciers avec un vin et fromage, et une rose pour les femmes !  

Camaraderie

     Toujours à l’épaule, MARSEA côtoie de près FÉLIX, un catamaran. Les propriétaires, Jack et Lynn natifs du Colorado, sont très sympathiques.

     Nous avons passé la journée au Welcome Center Dismal Swamp Canal. Ce chenal, un passage serré naturel, est une communauté unique d’un éventail d’oiseaux migrateurs néo tropicaux, des mammifères tels l’ours noir et le cougar, des reptiles, des amphibiens et plusieurs variétés de papillons.  

Un autre monde

     On s’est introduit dans le canal intercostal. Nous avons franchi 7 ponts et une écluse avant de pénétrer The Dismal Swamp Canal.    

 

 

    

     Un long ruban d’eau garni de feuillage automnal nous entoure comme une coquille d’or.

 

 

 

 

 

 

 

Insecte non identifié, arrivé au vol sur le bateau. Sonya pourrait certainement la reconnaître...

     Nous passons la nuit au Welcome Center Dismal Swamp Canal.

La nuit et le jour

     Voilà ! Le rideau de scène vient de tomber… La noirceur étale son grand manteau… L’intrigue, la crainte… Tous les bruits sont plus perceptibles… La confiance refait surface. La vigie est exigeante !

     MARSEA maintient son équilibre entre les vagues de plus en plus imposantes… Nous tentons de trouver notre propre pilier constamment en mouvement… Où sont nos repaires ?... Nos racines cherchent pied… Notre force intérieure est notre seule stabilité ! 

     De temps à autre, nous croisons un navire… Telle qu’à l’habitude, Martine les salue. Qui sont-ils ?... D’où viennent-ils ?... Quelle est leur destination ?... Tant de questions sans réponse, plus nombreuses dans l’obscurité.

     Moins timides les étoiles sont innombrables sans la présence de l’astre nocturne. Elles se bousculent à la porte de la voie lactée, cette trace dans le ciel du disque de la galaxie. Cette route onctueuse est réconfortante !...

     Où allons-nous ?... Quel est notre parcours ?... Seule notre destinée connaît réellement ces réponses…

     Nous prenons quelques heures de repos après 316 mn parcourus- en un peu plus de 53 heures.

Pourquoi pas ?

     Il est 6h a.m. Nous convenons de persévérer et de prolonger notre randonnée. On met le cap sur Norfolk en Virginie évitant ainsi la baie de Delaware et celle de Chesapeake. On calcule donc un autre 24 heures.

    Nous circulons dans une mer de diamants ! Une distinction majestueuse !

     Un tout petit visiteur suscitant une bien grande joie !

 

 

 

                    Christian a bien hâte d’enlever ses bas de laine !