mardi 30 octobre 2012

Retrouvaille et suite…


Quelle joie de remettre les pieds à bord de MARSEA !...

     Elle s’est fait agiter dans toutes les directions. Le seul dégât est une amarre détériorée par la friction sur une chaîne fixée au « mooring ».

     Au cours de l’ouragan Sandy, les vents de 126 km/h (80 milles/h) dans la Baie Buzzard ont avalé gloutonnement les bouées ! Un bateau à moteur a échoué sur le rivage après que ses amarres se soient rompues.

     Le calme renaît… On jette l’ancre un peu plus loin dans la baie. Un massage pour Christian est très bienfaisant… Un petit souper d’amoureux… On est anxieux de retrouver notre lit douillet…

   Et vlan ! Il se met à tomber des clous, et le vent… C’est la tourmente ! Un tourbillon sévit dans la baie… Le GPS nous indique que nous tournons en rond… Sommes-nous encore ancrés ?... Dès que possible, nous sommes retournés au « mooring ». Nous étions pourtant TRÈS bien ancrés.

     Les gyrophares des véhicules d’urgence nous parviennent de la rive. Nous distinguons que le personnel examine le littoral. Les capitaines de port s’approchent de MARSEA. « Tout va bien ?... » Une rafale de 157 km/h (100milles/h) a ravagé le secteur. Selon l’échelle des vents de Beaufort, un vent de vitesse de 118 km/h et plus (64 milles/h et plus) est décrit comme un ouragan.


     À proximité, deux petits voiliers ont sombré sans aucun membre d’équipage à bord.

    


     Nous allons bien… Un peu ébranlés mais sans écorchure. MARSEA se porte à merveille.

     C’était il y a un siècle… C’était il y a une heure… Le temps est la notion la plus ardue à assimiler… Tout peut s’étirer… Tout peut s’arrêter et tout peut s’accélérer !!!...

1 commentaire:

  1. Vous faites un beau trio.
    Marsea doit etre content de faire partie de votre vie.Vous lui faites vivre toute une aventure.S'il pouvait parler,il dirait qu'il connait ça du vent.
    Bonne journée.

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