Quelle joie de remettre les pieds à bord de
MARSEA !...
Elle s’est fait agiter dans toutes les
directions. Le seul dégât est une amarre détériorée par la friction sur une
chaîne fixée au « mooring ».
Au cours de l’ouragan Sandy, les vents de
126 km/h (80 milles/h) dans la Baie Buzzard ont avalé gloutonnement les bouées
! Un bateau à moteur a échoué sur le rivage après que ses amarres se soient
rompues.
Le calme renaît… On jette l’ancre un peu
plus loin dans la baie. Un massage pour Christian est très bienfaisant… Un
petit souper d’amoureux… On est anxieux de retrouver notre lit douillet…
Et vlan ! Il se met à tomber des clous, et
le vent… C’est la tourmente ! Un tourbillon sévit dans la baie… Le GPS nous
indique que nous tournons en rond… Sommes-nous encore ancrés ?... Dès que
possible, nous sommes retournés au « mooring ». Nous étions pourtant
TRÈS bien ancrés.
Les gyrophares des véhicules d’urgence
nous parviennent de la rive. Nous distinguons que le personnel examine le
littoral. Les capitaines de port s’approchent de MARSEA. « Tout va bien
?... » Une rafale de 157 km/h (100milles/h) a ravagé le secteur. Selon
l’échelle des vents de Beaufort, un vent de vitesse de 118 km/h et plus (64
milles/h et plus) est décrit comme un ouragan.
À proximité, deux petits voiliers ont sombré sans aucun membre d’équipage à bord.
À proximité, deux petits voiliers ont sombré sans aucun membre d’équipage à bord.
Nous allons bien… Un peu ébranlés mais sans écorchure. MARSEA se porte à merveille.
C’était il y a un siècle… C’était il y a une heure… Le temps est la notion la plus ardue à assimiler… Tout peut s’étirer…
Tout peut s’arrêter et tout peut s’accélérer !!!...